Première rencontre
Lorsqu’elle a rencontré Hugo pour la première fois, il y a trois ans, lorsqu’il a passé le seuil de son bureau et s’est présenté à elle comme le nouveau responsable des professeurs de musique elle s’est dit : « ce type ne me laisse pas complètement indifférente ». Il correspondait tout à fait à ses critères de séduction : un regard envoutant et pénétrant, un sourire ravageur, de jolies mains et des doigts qui prédisaient une très grande expérience en matière de toucher. Il n’avait pas le physique de ces hommes qu’on voit à la télé ou sur les affiches en publicité. Il était différent et c’est ce qu’elle avait tout de suite remarqué. Timide même un peu sauvage, elle sentait que ce jeune homme ne demandait qu’à être apprivoisé. Elle n’avait rien tenté lors de leur première rencontre, l’alliance qu’il portait à sa main gauche laissait présumer une union solide. Il était plus âgé qu’elle de 10 ans mais cette différence d’âge ne l’importait peu. Cet homme lui plaisait et malgré sa récente union avec Max, elle sentait qu’il allait se passer quelque chose entre eux mais quand ?
Première approche
Elle s’arrangeait pour se retrouver avec lui : à table à la cafétéria de leur boulot, dans les réunions personnel, lors des séminaires, lors des inaugurations. Elle voulait le connaitre chaque jour un peu plus : ses passions, ses centres d’intérêts… Elle n’arrivait pas très bien à cerner ce personnage si mystérieux qui l’avait tant intrigué lors de leur première rencontre. Elle se souviendra toujours de ce regard qu’il avait porté sur elle : elle avait été troublée, incapable de le regarder dans les yeux, incapable de lui tenir une conversation censée. Elle qui d’habitude avait le don de mettre les gens à l’aise elle n’avait bredouillé que quelques mots stupides. Elle s’en voulait encore d’avoir manqué autant d’assurance et d’être passé pour une potiche. Bref, la première réelle discussion qu’ils ont eu s’est tenue lors d’un séminaire : l’heureux hasard avait fait qu’il s’était retrouvé l’un à coté de l’autre dans ce séminaire barbant. Lors du diner, ils avaient conversé pendant que chacun des convives déblatérait des théories sur la vie, l’écologie, l’environnement. Ce soir là, bien qu’elle venait d’apprendre récemment qu’elle attendait un enfant de Max, elle avait mis tous ces atours en valeur : jupe fendue, chemisier décolleté, bottes moulantes qui laissaient entrevoir ses longues jambes effilées. Ses hormones gonflées à bloc, elle avait longuement discuté avec lui. Elle s’était un peu livrée, elle était à l’aise. Elle se sentait bien avec lui, rassurée. Il était si charmant ce soir là avec son costume, sa chemise. Elle le trouvait très sexy. Au fil du repas, voyant qu’elle ne prenait pas d’alcool, de viande saignante et de fromage, il devina qu’elle était enceinte. Il la regarda alors comme une future mère et elle dépitée, continua cependant à profiter de cette soirée avec lui. Une complicité était née : il connaissait le secret de sa grossesse et avait trouvé un sujet de conversation.
Grossesse :
Tout au long de sa grossesse, leurs discussions devinrent de plus en plus longues : il lui parlait de sa passion pour le handball et elle de sa passion pour la gymnastique. Ils avaient de longs moments d’échanges et restaient tard le soir au bureau pour échanger. Un soir, il prit un verre chez elle, alors que son mari n’était pas encore rentré du travail. Elle était si heureuse : elle avait réussi à passer un nouveau cap avec lui : ils étaient devenus complices : elle lui parlait de la construction de sa maison, lui de ses enfants. Elle n’avait rien tenté ce jour là, par respect pour le bébé et parce qu’elle ne le sentait pas prêt à aller plus loin. Il fallait qu’il soit attiré et pleinement en confiance. Son ventre s’arrondissait et il ne voyait plus qu’en elle, une future maman.
Un an plus tard
L’arrivée du bébé l’avait bouleversé, elle et son couple. Il fallait jongler entre son emploi du temps très chargé de chef, les couches, le sport, le rôle d’épouse. Elle avait toujours été très rigoureuse et perfectionniste : une qualité ou un défaut diront certains mais c’est ce trait de caractère qui lui avait permis d’avancer dans la vie et de réussir, réussir là où les autres femmes de sa famille avaient échoué. En tout cas, c’est ce qu’elle pensait. Elle avait tout misé sur ses études, sa carrière. Elle avait poursuivi des études de droit et avait sacrifié sa jeunesse : les copains, les sorties, les fêtes. Non, lorsqu’elle a commencé à travailler à l’âge de 24 ans, à l’issue de son master de droit, elle n’avait rien connu de la vie. Elle avait rencontré Max 5 ans plus tôt. Une connaissance de sa cousine. Il lui avait fait la cour, elle avait été troublée qu’un garçon s’intéresse à elle. Elle l’avait laissé languir 3 ans mais voyant qu’elle enchainait déception amoureuse sur déception amoureuse avec des mecs qui ne la respectaient pas et qui l’utilisaient, elle s’est laissé séduire. De famille pratiquante, elle avait décidé de s’unir devant Dieu afin de respecter la tradition familiale et de ne pas décevoir ses parents et grands parents. Elle était comme çà : elle laissait toujours passer le bonheur des autres avant le sien. Elle ne voulait pas décevoir. Que sa famille soit fière d’elle : de son parcours, de la famille qu’elle avait construit. Mais au fond d’elle était-elle heureuse ? Cette vie lui convenait-elle ?
Au printemps qui suivit la naissance du bébé, elle était épuisée, déprimée. Elle en avait marre de son rôle d’épouse et de mère parfaite. Max ne la regardait plus. Alors un jour, au cours d’une conversation qui dérivait avec ses collègues, elle s’est mise à parler de sexe. Au début, c’était pour rire et puis, cette situation l’excita. Ils se mirent régulièrement à parler de sexe avec Hugo. Ils jouèrent tous les deux au chat et à la souris. Lorsqu’ils travaillaient ensemble sur un dossier : elle se collait à lui, espérant que son décolleté ou ses jupes le ferait chavirer. Elle sentait l’excitation monter en sa présence. Hugo était visiblement réceptif à leurs échanges. Ils parlèrent de sexe d’échangisme, de clubs libertins. Tous deux inexpérimentés. Sexuellement, elle n’avait connu que Max et Hugo que son épouse. Alors elle lui parla de la théorie du pépito qui l’interloqua. Elle alla plus loin et lui demanda s’il était tenté pour coucher avec elle. A sa grande surprise, il accepta illico. Ils se retrouvèrent le lendemain à l’hôtel, entre midi et deux. Elle était angoissée de ne pas être à la hauteur : et si elle était nulle ? que deviendrait leur amitié naissante, leur complicité ?
Elle s’occupa de la chambre et lorsqu’il franchit le seuil de la porte, fébrile elle l’embrassa : « j’attends ce moment depuis si longtemps ». Il la pris dans ses bras et l’étreint délicatement. Elle n’en croyait pas ses yeux : elle était là, à l’hôtel avec lui qu’elle avait rencontré il y a 3 ans et il l’embrassait tendrement. Ils avaient conclu un pacte : cette relation était purement sexuelle, ils étaient engagés respectivement. Elle le suça délicatement puis il lui enlevât ses sous vêtements : il la pris délicatement et lorsqu’elle sentit sa queue pénétrée en elle, elle se sentit comme envoutée. C’était si bon, si différent d’avec Max. Hugo semblait sur de lui, il était rassurant. Elle pris beaucoup de plaisir lors de ce premier rapport, qui se révéla concluant. Ils se fixèrent d’autre rendez vous, ayant chacun pris énormément de plaisir à cette étreinte.
